Millennium Actress and Tokyo Godfathers JUST came out within the past year on Blu-Ray, stateside. So steelbooks might be a bit away. Look at the time between Cowboy Bebop regular release and Cowboy Bebop Steelbook ĂąâŹâ same for Yu Yu Hakusho. That's my best guess.
Review de l'anime Perfect Blue PubliĂ©e le Vendredi, 25 August 2017 Grand nom de lâanimation, Satoshi Kon est connu pour ses films emblĂ©matiques, des Ćuvres qui jouissent dâune solide rĂ©putation dans le monde entier. On retient Perfect Blue, Tokyo Godfathers et Paprika, notamment, mais lâartiste a aussi ĆuvrĂ© sur quelques sĂ©ries dâanimation. Nous lui devons par exemple Paranoa Agent ainsi que lâĂ©pisode 12 des OAV de Jojoâs Bizarre Adventure, marquant lâĂ©poustouflant combat contre Dio Brando. Tristement, dĂ©cĂšde en 2010 suite Ă un cancer, Satoshi Kon a donc laissĂ© sa trace dans lâanimation, Ă travers des Ćuvres mĂ©ritant de figurer dans toute animethĂšque qui se respecte. Sorti en 1997, le film Perfect Blue a soufflĂ© sa vingtiĂšme bougie cette annĂ©e, il nâest donc pas anodin que KazĂ© ait cherchĂ© Ă rendre hommage Ă lâĆuvre avec une Ă©dition collector rĂ©unissant les supports Blu-ray et DVD. Chanteuse dans un groupe dâidoles qui jouit dâune petite, mais solide rĂ©putation, Mima choisit de mettre fin Ă sa carriĂšre de musicienne dans le show-biz, prĂ©fĂ©rant une expĂ©rience dans le monde du cinĂ©ma. Le choix de Mima surprend les fans ainsi que Rumi, son agente, qui nâapprouve pas pleinement cette rĂ©orientation. LâentrĂ©e de Mima dans le cinĂ©ma se fait via un petit-rĂŽle, mais grĂące Ă sa rĂ©putation, lâancienne chanteuse obtient un rĂŽle plus important qui marquera sa descente aux enfers. Car tandis que sa notoriĂ©tĂ© de comĂ©dienne monte et quâelle est amenĂ©e sur des projets aussi choquants que sulfureux, Mima voit son entourage professionnel devenir la cible dâun tueur macabre. En parallĂšle Ă ces Ă©vĂšnements, Mima se rendra rapidement compte des phĂ©nomĂšnes Ă©tranges qui la guettent et que mĂȘme sur internet, tous ces faits et gestes sont Ă©piĂ©s⊠Sur le papier, Perfect Blue peut paraĂźtre peu innovant, surtout si on apprĂ©cie certaines Ćuvres cinĂ©matographiques de Martin Scorsese ou David Fincher qui, dans le genre du thriller psychologique, ont lâart de retourner le cerveau. Car le film de Satoshi Kon, adaptĂ© du roman de Yoshikazu Takeuchi, sâimpose dans ce registre en narrant les Ă©vĂšnements inquiĂ©tants qui vont entourer la reconversion de Mima, chanteuse dâun groupe dâidole qui va intĂ©grer le monde du cinĂ©ma via une carriĂšre dâactrice. Long dâenviron 80 minutes, une durĂ©e finalement assez courte, le long-mĂ©trage ne perd pas vraiment de temps pour dĂ©cortiquer toute une esthĂ©tique malsaine qui fait part du cĂŽtĂ© torturĂ© du scĂ©nario. Car si les Ă©vĂšnements les plus macabres ont lieu aprĂšs un certain temps de mise en place, le dĂ©calage entre Mima et le monde qui lâentoure va, lui, dĂ©marrer rapidement et monter crescendo jusquâĂ la fin du titre. Perfect Blue explore alors la psychĂ© humaine Ă travers son hĂ©roĂŻne, une femme quâon ne sent jamais vraiment Ă sa place, jugĂ©e de toute part par la sociĂ©tĂ©, et consciente des sacrifices quâelle doit faire pour maintenir son existence dans un univers que lâon sent rapidement sans scrupules. Il ne faut pas attendre bien longtemps pour observer les thĂ©matiques dĂ©veloppĂ©es par le film qui, sans forcĂ©ment critiquer le monde du show-business ou celui du cinĂ©ma, exploite les perversions de lâĂȘtre humain pour crĂ©er un sentiment de malaise qui reste constant dans le film. Cette aura inquiĂ©tante, nous la devons aussi bien Ă lâintrigue quâĂ la rĂ©alisation de Satoshi Kon qui sâimprĂšgne de la vision de Mima en toutes circonstances. La mise en scĂšne du rĂ©alisateur prend soin dâaborder lâentourage de Mima avec un certain Ă©lan glacial, une volontĂ© qui a pour effet de dĂ©peindre un univers cruel notamment par quelques techniques de mise en scĂšne perturbantes ou une colorimĂ©trie souvent et volontairement trĂšs terne. Les instants les plus colorĂ©s du film restent alors les moments oĂč Mima rejoint son modeste appartement, ce qui sâapparente Ă son seul confort dans un premier temps, ou alors dans lâalter ego que la jeune femme va se forger, crĂ©ant en elle-mĂȘme lâimage de sa propre personne quand elle Ă©tait une idole, vĂȘtue de froufrous et dâun bandeau rouge dans les cheveux. A ceci sâajoute une capacitĂ© de Satoshi Kon Ă rendre choquantes des sĂ©quences de meurtre, signe des Ă©vĂšnements impitoyables qui vont frapper lâentourage de la protagoniste. Il ne faut pourtant pas grand-chose au rĂ©alisateur pour ça des idĂ©es de meurtre particuliĂšrement gore et des techniques de mise en scĂšne qui parviennent Ă rendre le tout brusque et sans Ă©chappatoire. LâapothĂ©ose de la rĂ©alisation du cinĂ©aste se ressent notamment dans la sĂ©quence finale, dĂ©routante par la simplicitĂ© de la rĂ©solution de lâintrigue, mais captivante par son sa reprĂ©sentation de la folie, le tout donnant lieu Ă une course-poursuite invraisemblable qui nous fait perdre nos repĂšres Ă chaque seconde. Si la rĂ©alisation joue un grand rĂŽle dans lâambiance globale du film, lâintelligence du scĂ©nario accomplit aussi bien cette vocation. Outre toutes les thĂ©matiques que lâĆuvre peut dĂ©peindre, câest la maitrise du scĂ©nario qui est Ă saluer. Perfect Blue jouant dans la cour des thrillers psychologiques oĂč il est question dâun assassin fou furieux qui traque une hĂ©roĂŻne, il est facile voir rassurant de se croire en terrain connu et de chercher Ă deviner lâissue du rĂ©cit, les diffĂ©rents rebondissements cherchant mĂȘme Ă donner raison au spectateur Ă des moments. Pourtant, au fil des minutes, il sonne diffĂ©rents sons de cloches, et le spectateur nâest plus si sĂ»r de son opinion, se demandant sâil a affaire Ă un meurtre pur ou Ă un cas de folie inconsciente chez Mima. En ce sens, la fin du film est imprĂ©visible et le climax de Perfect Blue, aussi bien menĂ© soit-il, est impossible Ă prĂ©voir. Pourtant, avec visionnage, les piĂšces du puzzle sâimbriquent et les diffĂ©rents indices donnĂ©s par la mise en scĂšne trouvent un sens. Pourtant, par un scĂ©nario qui semble prendre des tournures diffĂ©rentes Ă chaque fois et une trame de fond sur le tournage dâun film qui pouvait faire Ă©cho Ă lâhistoire de Yoshikazu Takeuchi, un tel final nâĂ©tait pas couru dâavance. Aussi, il est tentant de sâadonner Ă un second visionnage pour vĂ©rifier dans quelle mesure le film prĂ©voyait son dĂ©nouement dĂšs sa premiĂšre seconde. Outre lâĆuvre, câest lâĂ©dition de KazĂ© quâil convient de saluer. Pour un prix somme toute assez modeste Ă©tant donnĂ© les dimensions du coffret, lâĂ©diteur propose une monture tout Ă fait convaincante. Coffret au format A4 couverte par un fourreau plastifiĂ©, lâobjet accueille deux livrets de bonne taille lâun, dâune soixantaine de pages, consacrĂ© aux artworks couleur et Ă un entretien passionnant avec Satoshi Kon sur lâĆuvre et le second, un Ă©pais cahier de presque deux-cents pages, propose le storyboard du film et des scĂšnes coupĂ©es. En somme, des outils idĂ©als pour approfondir la connaissance de lâĆuvre tout en contribuant Ă la noblesse de lâĂ©dition qui, entre les mains, a fiĂšre allure. Les deux galettes, un DVD et un Blu-ray, sont Ă insĂ©rer sur un simple prĂ©sentoir cartonnĂ©, assez fragile certes, mais qui trouve sa place dans le tout. Lâessentiel Ă©tant alors de ne pas manipuler et ranger les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments comme un sauvage⊠CĂŽtĂ© supplĂ©ments, on notera des bonus forts apprĂ©ciables comme un entretien avec Junko Iwao, seiuu de Mima, et avec Satoshi Kon. Finalement, le seul bĂ©mol dâĂ©dition restera la remasterisation en haut dĂ©finition qui est loin dâhonorer toutes les attentes, lâimage manquant de nettetĂ© et laissant parfois un grain. Pour parler du doublage français, proposĂ© parallĂšlement Ă la version originale sous-titrĂ©e, celle-ci est de bonne facture. Si le bĂ©mol restera les comĂ©diens sur quelques rĂŽles secondaires qui manquent de conviction, Marie-EugĂ©nie MarĂ©chal campe une Mima assez envoutante par ses doutes et sa peine Ă sâimposer dans un univers oĂč rĂšgnent des phĂ©nomĂšnes inquiĂ©tants. Alors, si Perfect Blue est un film brillant par la maitrise de son intrigue et de sa rĂ©alisation et profitant de thĂšmes complexes et donnant Ă rĂ©flĂ©chir, KazĂ© fait honneur au travail de Satoshi Kon avec une Ă©dition luxueuse, une monture comme on aimerait en voir dâautres sur les pĂ©pites de lâanimation japonaise. MalgrĂ© une remasterisation HD qui manque de panache, cette version se doit dâĂȘtre possĂ©dĂ©e par tout amateur dâanimation voire de cinĂ©ma. Critique 1 L'avis du chroniqueur Takato 17 20 Reviews of the dvd volume Perfect Blue HK VidĂ©o Perfect Blue - Collector
SatoshiKon Avec : de casting ! Pas, Stephen Apostolina, Bob Buchholz, Christopher Carroll, Dyanne DiRosario, Don Fischer Genre : Dessin animĂ©. Sorti en 08/09/1999 DurĂ©e 01h21 Ă partir de 12 ans. 3 /5 Donnez votre avis. Synopsis Voir la bande-annonce Regarder en streaming Photos Vos avis. Synopsis - C'est sans regret que Mima, chanteuse, quitte son groupe pour se AlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte SĂ©ances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires 3 Bande-annonces & Teasers 100VidĂ©o en cours 146 145 Commentaires Pour Ă©crire un commentaire, identifiez-vous Jigo Le premier long de Kon, maĂźtrise sidĂ©rante de l'animation, cadrages dĂ©mentiels, copiĂ© mais jamais Ă©galĂ©. Le Blu-Ray anglais arrive. Voir les commentaires ï»żCedocumentaire fait partie de la sĂ©lection Cannes Classics 2021. Il s'intĂ©resse Ă l'Ćuvre du rĂ©alisateur Satoshi Kon par le spĂ©cialiste du cinĂ©ma nippon Pascal-Alex Vincent. Cette Honoring the Late Satoshi Kon 1963-2010, and his works Paranoia Agent, Millenium Actress, Perfect Blue, Tokyo Godfathers, Paprika, Roujin Z, Memories and others. . 486 209 286 26 469 67 7 10