Lacirculaire FP/n° 901 du 23 septembre 1967 a rappelé que les chefs de service peuvent accorder aux agents qui désirent participer aux cérémonies célébrées à l’occasion des
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Cemardi 18 septembre est le jour le plus attendu de l'année pour les croyants juifs. La fête de Yom Kippour, le "jour du grand Pardon", correspond, dans le judaïsme, à un jour
Vérifié le 29 juillet 2021 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministreLes administrations peuvent accorder à leurs agents des autorisations d’absence à l'occasion de certaines fêtes religieuses non catholiques ou protestantes. Ces autorisations d'absence sont accordées si les nécessités de service titleContent le agents concernés sont notamment les agents de confessions arménienne, bouddhiste, juive, musulmane ou aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquementFêtes arméniennesFête de la NativitéFête des Saints VartanantsCommémoration du 24 avrilFête bouddhisteFête du Vesak Jour du BouddhaLa date de cette fête étant fixée à un jour près, les autorisations d’absence peuvent être accordées avec un décalage en plus ou en juivesChavouot PentecôteRoch Hachana Jour de l'an 2 joursYom Kippour Grand pardonLes fêtes commencent la veille au musulmanesAïd El AdhaAl Mawlid EnnabiAïd El FitrLes dates de ces fêtes étant fixées à un jour près, les autorisations d’absence peuvent être accordées avec un décalage d'un jour en plus ou en moins. Ces fêtes commencent la veille au orthodoxesTéophanie selon le calendrier grégorien ou le calendrier julienGrand Vendredi SaintAscensionCette liste n'est qu' chefs de service examinent au cas par cas si l'attribution d'une autorisation d'absence pour une autre fête que l'une de celles listées ci-dessus est compatible avec les nécessités de page vous a-t-elle été utile ?
RochHachana, la fête du Nouvel An Juif, débutera le lundi 6 septembre au soir. Elle est la première des fêtes juives du mois de Tichri qui se poursuivront avec Yom Kippour, Jour du grand Ce mardi 18 septembre est le jour le plus attendu de l'année pour les croyants juifs. La fête de Yom Kippour, le "jour du grand Pardon", correspond, dans le judaïsme, à un jour bien précis le 10e jour du mois de Tishri dans le calendrier hébraïque. Basée sur la réconciliation, la célébration de cette fête diffère néanmoins selon les régions du monde, les communautés et les textes religieux quelques différences sont observées entre ceux de la Bible hébraïque et ceux des livres de la période du second Temple. La fête débutera ce mardi 18 septembre, au soir, et s'achèvera demain soir, mercredi 19. Les horaires de début et de fin de Yom Kipour coïncident avec le coucher du soleil dans le ciel, ce qui explique un léger décalage en fonction des zones géographiques où résident les fidèles, aussi bien à l'étranger qu'en France. Yom Kippour clôture les dix jours de pénitence qui ont suivi Roch Hashana, la fête du nouvel an juif, dont l'année a été fêtée. 25 heures de jeûne et de repentanceLa fête de Yom Kippour est considérée comme le jour de la repentance, soit le jour le plus sacré et le plus solennel de l'année juive. Les croyants doivent se rendre à la synagogue pour obtenir le pardon divin des fautes qu'ils auraient pu commettre envers Dieu ou envers toute personne de la communauté. Yom Kippour requiert cinq prières obligatoires tout au long de la journée. Durant les 25 heures que dure la fête, les adultes devront également jeûner. En parallèle du jeûne et de la prière, qui a souvent lieu en famille et parfois à la synagogue, quatre interdits prévalent s'abstenir de tout rapport conjugal, ne pas se laver, ne pas oindre son corps de lotions ou de crèmes, et ne pas porter de chaussures en cuir. Il est également interdit de travailler. Cette fête du pardon précède la fête du Souccot, la fête des cabanes, qui sera célébrée dans quelques jours, dimanche 23 septembre. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
Lhumanité a des droits, pas les juifs. Benoît Hamon dit haut et fort que les peuples ont la pleine liberté d’aller et venir, de s’établir où bon leur semble, mais pas les juifs. Et c
Dès que l’on emploie le mot confession » ou confesser », l’on pense à la confession catholique » aussi appelée confession auriculaire ». Sur quels fondements la confession auriculaire est-elle basée ? Dans toute la Parole de Dieu la confession est publique En Israël, au jeûne du Kippour[1], la confession était publique. Ce jour-là, tous les israélites se rassemblaient et confessaient leurs péchés pendant un quart de la journée Ne 9 1 à 3. Les premiers disciples ont institué la confession publique Jc 5 16. C’est en 1215, au 4ème concile catholique du Latran[2], que la confession publique est remplacée par la confession auriculaire, c’est à dire à l’oreille de l’ecclésiastique. La confession publique de mise dans l’Eglise apostolique Jc 5 16 est abolie vers la fin du 3ème siècle sans toutefois être remplacée par la confession auriculaire instituée par Benoît de Nursie[3], confession qui n’accordait pas le pouvoir de la rémission des péchés. C’est en 758 que la confession auriculaire est introduite en Occident par les ordres religieux d’Orient en remplacement de la confession publique. C’est en 1215 que la confession auriculaire est imposée et rendue obligatoire puis, deux ans plus tard au concile de Trente, elle devient un dogme absolu[4]. Nous remarquons la date tardive de la création » de la confession individuelle et secrète à un autre homme. D’après les termes bibliques grecs, homologeo et exomologeo, traduits par confession ou profession, il est clair que la confession des péchés et la prise de décision de suivre Jésus-Christ se font à Dieu seul par Jésus-Christ et la glorification du pardon accordé ainsi que la liberté retrouvée en Dieu se font publiquement. En fait, la confession auriculaire n’est rien d’autre qu’une confidence faite à un autre, fusse-t-il prêtre ou pasteur, pour soulager la conscience… En réalité, quelque chose de profondément malsain sous-tend tout le processus de la confession auriculaire. Il existe de nombreux témoignages anciens et récents qui révèlent qu’une grande majorité de confesseurs se laissent peu à peu emporter dans le vice. Le premier des vices est la curiosité malsaine connaître et savoir le plus de choses possibles de la vie des autres, en particulier de la vie intime, afin d’exercer un pouvoir, une autorité. Plutarque définit la curiosité comme un désir de connaître les défauts des autres, une maladie qui ne semble être exempte ni de jalousie ni de malignité »[5]. Cette curiosité est aussi étroitement liée à l’orgueil, ce sentiment de supériorité. Au sujet de cette curiosité, Jésus a dit Pourquoi vois–tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois–tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Lc 6 41 et suivants Le deuxième vice est la dépravation. Nombres d’aumôniers ont avoué à quel point les confessions qu’ils écoutaient les excitaient et les dépravaient sexuellement. Pour certains d’entre eux, les questions obscènes ne leur suffisaient même plus, ils y ajoutaient des gestes ou même encore des attouchements. Certains ont même été jusqu’à user de la position avantageuse » que leur procuraient les confessions réalisées[6]. Il s’avère que la confession auriculaire aboutit à des résultats complètement opposés à ceux auxquels elle est censée tendre le confessant, même s’il soulage momentanément sa conscience dans une confidence honnête, ne trouve pas la paix. Seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut donner la paix dans le pardon des péchés ; le confesseur ne peut rien faire pour le confessant[7] et, de plus, il est lui-même soumis à des tentations malsaines. Le confessant se retrouve dans une position de dominé il se place sous l’autorité du confesseur plutôt que de se placer ou de demeurer sous l’autorité de son Seigneur. Or c’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurons donc fermes, et ne nous laissons pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » Ga 5 1 Certains fardeaux, et en particulier ceux qu’imposent le remord sont parfois lourds à porter seul… Il peut être alors nécessaire de partager ce fardeau avec une personne[8] ancrée dans la Parole de Dieu. Elle ne sera jamais un confesseur mais un frère ou une sœur partageant le fardeau dans la prière et qui aura la sagesse et la discrétion de partager ce fardeau uniquement durant le temps nécessaire à une reconstruction en Christ… Notes [1] Yom Kippour Jour de l’Expiation en hébreu est le nom officiel de la célébration juive également connue comme le Jour du Grand Pardon. Ce jour solennel a lieu le dixième jour du mois de Tishri dans le calendrier hébreu. Il est établi d’après le texte biblique de Lv 23 27 Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes et vous offrirez à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu. » [2] Le quatrième concile œcuménique du Latran souvent surnommé Latran IV est le douzième concile œcuménique de l’Église catholique. Il est tenu à Latran en 1215 sur l’initiative du pape Innocent III et réunit environ 800 abbés et 400 évêques dans la basilique romaine dont les papes du Moyen Âge ont fait leur principale résidence. C’est durant ce concile que plusieurs éléments doctrinaux catholiques sont institués le concept de la transsubstantiation Le terme transsubstantiation, apparu en 1140, indique le changement de substance du pain et du vin [dans l’église catholique il est impératif que ce soit du vin] de la Sainte Cène en chair et sang véritables de Jésus Christ, l’ordre des curés nom dérivé du latin cura animarum », soin des âmes, la confession auriculaire obligatoire au moins une fois par an à Pâques, l’obligation de communier au moins une fois par an à Pâques, la publication des bans à l’occasion des mariages, la nécessité pour les juifs et les musulmans de porter un insigne distinctif… [3] Benoît de Nursie, ou saint Benoît pour les catholiques et les orthodoxes vers 480 ou 490 – 547, est le fondateur de l’ordre bénédictin et, plus largement, du monachisme occidental état et mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune séparés du monde. Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d’Occident. [4] C’est à partir de ce concile que le pouvoir de rémission des péchés est accordé à la confession auriculaire, contrairement à ce qu’affirme Jésus Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jn 14 6 [5] Victor Bétolaud, Œuvres complètes de Plutarque – Œuvres morales, t. I , Paris, Hachette, 1870. [6] Il existe un grand nombre de confessions de prêtres qui, ne se satisfaisant plus des descriptions orales, demandaient des mimes, voire des attouchements… Un ancien prêtre québécois, Charles Chiniquy 1809 – 1899, devenu pasteur presbytérien après 20 ans de prêtrise, a écrit plusieurs ouvrages relatant des confessions de prêtres et exprimant son dégoût de la confession, mettant en garde contre ses dérives quasi-systématiques. C’est alors qu’il était attaqué en justice par les représentants de l’église catholique, qu’il connut Abraham Lincoln, alors avocat, et qu’une solide amitié naquit entre les deux hommes qui se rencontrèrent souvent. Des révélations que fit le prêtre au sujet de conversations qu’il eut avec Lincoln, d’aucuns défendent l’idée que ce Président des Etats-Unis fut assassiné à la suite d’un complot jésuite. [7] Nul homme n’a le pouvoir de pardonner les péchés si ce n’est le Fils de l’homme, Jésus. Mc 2 7 à 11 [8] Il est sage que ce confident soit une personne du même sexe ou un couple.
1 Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, Maurice Papon, préfet de police, prévient Danielle Mitterrand de l'attentat dont son mari a été l'objet. Mitterrand sera accusé d'avoir été l'instigateur d'une mise en scène.. 2. De mai 1956 à mars 1958, Papon est inspecteur général de l'administration en mission extraordinaire pour la région de l'Est algérien.
Confesseur, Confession 1. Dans le style de l’Église, on donne le nom de confesseurs à ceux qui ont confessé le nom de Jésus-Christ devant les juges, ou qui ont souffert quelque peine pour la défense de la foi. S’ils donnaient leur vie dans les tourments, on les nommait martyrs. Jésus-Christ dit qu’il confessera devant son Père céleste, celui qui l’aura généreusement confessé devant les hommes Matthieu ; et saint Paul 1 Timothée loue Timothée d’avoir confessé une bonne confession, c’est-à-dire d’avoir, au péril de sa vie, rendu un illustre témoignage à la vérité. Le même apôtre dit que Jésus-Christ a rendu une bonne confession devant Ponce Pilate 1 Timothée Dans l’Ancien Testament, nous trouvons deux sortes de confessions la confession de louanges et la confession des péchés. Rien n’est plus ordinaire, dans l’Écriture, que ces mots Confitemini Domino ; confitebor Domino, etc., c’est-à-dire Louez le Seigneur ; je louerai le Seigneur. Les Israélites avaient aussi la confession des péchés., tant en public qu’en particulier ; ils confessaient leurs péchés au Seigneur, et ils les confessaient aux prêtres. Dans la cérémonie de l’Expiation solennelle, le grand-prêtre confessait en général ses péchés, ceux des autres ministres du temple Lévitique et ceux de tout le peuple Lévitique ; et dans toutes les autres occasions, lorsqu’un Israélite venait offrir une victime pour le péché, il mettait les mains sur la tête de l’hostie, et confessait ses fautes Lévitique Il y a des interprètes qui croient qu’il ne suffisait pas qu’il se déclarât pécheur en général, mais qu’il fallait confesser en particulier le péché pour lequel il offrait ce sacrifice. On assure que les Juifs pratiquent encore à présent la confession particulière de leurs péchés, le jour de l’Expiation solennelle, nommée parmi eux Cippur. On donne le nom de confession, à la déclaration publique ou particulière que l’on fait de ses péchés à un ministre qui a le pouvoir d’absoudre, pour en recevoir la pénitence et l’absolution. Saint Matthieu Matthieu dit que les Juifs venaient de toutes parts trouver Jean-Baptiste, pour confesser leurs péchés et recevoir le baptême ; saint Jacques Jacques veut que nous confessions nos péchés les uns aux autres, afin que nous soyons sauvés ; et saint Jean 1 Jean dit que si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste, et nous remettra nos fautes. La confession que saint Jean-Baptiste exigeait de ceux qui s’approchaient de son baptême, n’était pas seulement une déclaration générale, par laquelle ils se reconnaissaient pécheurs, ou une confession vague des fautes qu’ils avaient commises par pensées, par œuvres et par omission ; c’était une déclaration distincte et particularisée des fautes qu’ils avaient pu commettre contre la loi, semblable à celle que les Hébreux faisaient en mettant leur main sur la tête des victimes qu’ils offraient pour le péché. Et le baptême de Jean ne remettait pas réellement les péchés ainsi confessés il en promettait seulement le pardon qu’ils recevraient dans le baptême de Jésus-Christ. Il ne se contentait pas même de cette confession et de la douleur intérieure qui devait l’accompagner ; il demandait de dignes fruits de pénitence Matthieu On voit dans les Actes des apôtres Actes que les gentils qui se convertissaient, venaient confesser leurs péchés aux pieds des apôtres. Les Juifs d’aujourd’hui se confessent à-peu-près comme nous au lit de la mort. Les plus ignorants ont une formule générale de confession qu’ils récitent ; les autres expriment leurs péchés en particulier. Au commencement de l’année ils confessent aussi leurs péchés, étant dans une cuve pleine d’eau leur formule de confession a vingt-deux mots, autant qu’il y a de lettres dans l’alphabet, et à chaque fois qu’ils prononcent une parole de la confession, un homme qui est présent leur enfonce la tête dans l’eau, et le pénitent se frappe la poitrine avec la main droite. Le jour de l’Expiation solennelle, voici de quelle manière ils se confessent deux Juifs se retirent dans un coin de la synagogue ; l’un s’incline profondément devant l’autre, ayant le visage tourné vers le nord ; celui qui fait l’office de confesseur, frappe trente-neuf coups d’une lanière de cuir sur le dos du pénitent, en récitant ces mots Psaumes Dieu qui est miséricordieux condamne l’iniquité, mais il n’extermine pas le pécheur ; il a détourné sa colère, et n’a pas allumé toute sa fureur et comme il n’y a que treize mots dans ce verset récité en hébreu, il le répète trois fois, et frappe un coup à chaque mot ; ce qui fait trente-neuf mots, et autant de coups de lanière. Pendant ce temps, le pénitent déclare ses péchés et se frappe la poitrine à chaque péché qu’il confesse. Après cela celui qui a fait l’office de confesseur se prosterne par terre et reçoit à son tour trent-neuf coups de fouet de son pénitent. Grotius écrivant sur saint Matthieu, s’explique sur la confession particulier d’une manière remarquable Quant à la ques Lion, dit-il, forme entre les savants savoir si ans les passages des Nombres et du Lévitique, où il est parlé de la confession, il s’agit d’une simple confession de l’homme à Dieu, ou si l’homme devait déclarer ses péchés aux prêtres, je tiens pour très-probable l’opinion de ceux qui veulent que l’on ait fait une confession particulière de ses péchés aux prêtres, dans les cas qui n’emportaient pas peine de mort contre les coupables ; car, dans les autres cas, il suffisait de s’accuser en général ; et il est très-croyable que la même chose s’observait encore avec plus de piété et de confianr par ceux qui venaient à Jean-Baptiste, qui était prêtre et prophète, et d’ailleurs d’une fidélité reconnue. [Sur l’importante question de la confession, dont l’usage remonte à la chute de nos premiers parents, et qui fut mieux réglé par Jésus-Christ, Voyez le Traité de la Confession, sa divinité et ses avantages prouvés par les faits, par M. Guillois, curé au Mans. Voyez aussi le Cours d’introduction à l’étude des vérités chrétiennes, par M. l’abbé Gerbet, 3e et 6e leçons, dans l’Université catholique, tome 1836. d’après M. Drach, Observations sur une de ces leçons de M. Gerbet, Rome, 1836, les Juifs n’ont jamais connu qu’une confession générale, qui pouvait même se faire par délégation].
Cherchezl'Éternel pendant qu'il se trouve; Invoquez-le, tandis qu'il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées; Qu'il retourne à l'Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Hébreux 8:8-12.
Publié le 23/09/2015 à 1700, Mis à jour le 24/09/2015 à 1116 "Ce n'est pas demander pardon qui est difficile, mais plutôt se reconnaître coupable de la blessure infligée ", explique la psychanalyste Nicole Fabre. Photo Getty Images À l'occasion de Yom Kippour Jour du Grand Pardon, la fête la plus importante de la religion juive, revenons sur ce mot lourd de sens que l'on prononce aussi bien après avoir bousculé un inconnu que dans des circonstances plus graves et solennelles. Qu'est-ce-que cela signifie ? Tout le monde est-il capable de pardonner ? Les explications de Nicole Fabre, psychanalyste et auteure de Les paradoxes du pardon 1. - Pardonner, qu'est ce que cela signifie ? Nicole Fabre. - Dans la religion, le pardon a une valeur sociale et sociologique. On demande à une instance supérieure de nous pardonner pour tout le mal que l'on est conscient d'avoir fait mais aussi celui que l'on a pu faire inconsciemment. On est purifié. Il y a aussi le "pardonne-moi" au sens " lave-moi" qui signifie soit que la personne qui accorde son pardon oublie et efface, soit qu'elle n'oublie pas mais accepte que la relation continue, au-delà de ce qui a pu se passer. Dans tous les cas, celui qui accorde le pardon n'est pas vulnérable et ne se soumet pas à l'autre. Le blessé et celui qui a blessé se heurtent aux mêmes n'est donc pas forcément synonyme d'oublier ? On peut avoir l'illusion d'oublier mais ce n'est pas le plus important. L'essentiel est de ranger la blessure en soi-même. On peut pardonner et continuer d'en vouloir à l'autre, mais le pardon ne sera réel que dans la mesure où la relation continue. Dans le cas de blessures lourdes comme les grands malheurs de l'histoire, il ne faut pas oublier et refouler, car c'est la vérité qui rend indispensable de pardonner ? Certains refusent de le faire mais ne pas pardonner c'est rester méfiant, sur la défensive. Le réflexe est compréhensible, mais cela condamne à se retrouver dans un monde rétréci et rigide qui pourra handicaper à l'avenir. Pardonner est une forme de certains considèrent qu'il existe des choses impardonnables...On devrait tous être capable de pardonner, cela fait partie de l'humanité. Mais il existe effectivement des cas où l'on ne peut pas y arriver. Qu'est-ce-qui est impardonnable ? Nul ne pourrait le définir, cela dépend des caractères, du vécu et des traumatismes de l'enfance. Quelqu'un qui a été trahi très jeune aura des difficultés à accorder son pardon suite à une autre trahison. Une personne considèrera que l'adultère est impardonnable alors qu'une autre non. Pour le philosophe Jacques Derrida, le pardon n'a de sens que dans l'impardonnable, l'irréparable. Si ce n'est pas réparable, il s'agit de compréhension réciproque, et non de plus aisé de pardonner quelqu'un que de demander pardon ?Cela dépend de chacun. Certains demandent pardon très facilement. Ce sont généralement ceux qui accordent aussi le plus facilement leur pardon et acceptent d'aller de l'avant. D'autres, très satisfaits d'eux-mêmes, ne reconnaîtront jamais qu'ils ont fait du mal. Finalement, ce n'est pas demander pardon qui est difficile, mais plutôt se reconnaître coupable de la blessure infligée. Mais rien n'oblige à verbaliser la demande de pardon. On peut réparer et simplement manifester sa bonté ou son estime pour une personne. Les enfants par exemple viennent parfois embrasser leur maman après une bêtise, pour "faire la paix".Quel impact psychologique sur celui qui pardonne et celui qui demande pardon ?Celui qui demande pardon pose un acte de réconciliation. Il effectue un travail interne pour reconnaître qu'il est fautif. L'essentiel est de se regarder avec un oeil juste et non dans un esprit de condamnation. Ce faisant, il fait un pas vers l'autre. Là est toute la difficulté pour ceux qui ont une haute estime d'eux-mêmes et qui craignent de s'écrouler en sortant de cette image. Celui qui pardonne effectue le même travail. Pour que le pardon soit réel, il doit s'observer avec justesse et écouter l'autre pour ne pas juste accepter les excuses du "haut de sa grandeur". À ce moment là, les deux personnes savent que la relation ne sera plus identique, mais vont au delà. Le principe est le même dans le cas de blessures graves au sein d'une famille, comme l'inceste. La paix se trouve quand la faute commise est dite. Le blessé peut vivre avec l'impardonnable, à condition que ce soit dans la vérité.1 Les paradoxes du pardon, Éd. Albin Michel, lire aussi Couples pourquoi ils s'aiment mais n'y arrivent pasParents quel est le bon moment pour divorcer ?Peut-on entretenir un mensonge toute sa vie ? À lire aussi Comment trouver le bon psy qui vous fera avancerDepuis avril, il est possible de bénéficier du remboursement de 8 séances d'accompagnement psychologique par an. Mais en amont de cette démarche, comment trouver l'oreille adéquate ? Éclairage et conseils de professionnels. 40 ans, la première année du reste de nos viesENQUÊTE - Reconversions, ruptures, déménagements… Le cap de la quarantaine est, bien souvent, synonyme de bouleversements intimes et professionnels. Des transformations qui peuvent culminer en véritable crise - mais aussi se révéler riches d'enseignements. Ce que vous ignorez sans doute sur la psychothérapiePour vous, une séance chez un psy rime avec décennies allongées sur un divan, professionnel mutique, et lapsus forcément révélateurs... Mais n'êtes-vous pas curieuse de savoir ce qu'il se passe réellement à l'intérieur d'un cabinet ? Analyse de toutes les idées reçues. . 247 162 308 309 29 49 476 178

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