GeorgeMeredith. Faire et non subir, tel est le fond de l’agréable. Alain (Propos sur le bonheur) Le grand but de l’éducation n’est pas le savoir mais l’action. Herbert spencer. Il y a un temps pour la contemplation et un temps pour l’action. John Lennon. Mieux vaut faire les choses que d’espérer qu’elles se feront. Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Action faite de soi-même, sans réflexion" groupe 138 – grille n°1 spontanee Une fois ce nouveau mot deviné, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la même grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complète du jeu. 👍 Selonma vision des choses, le mensonge abaisse la confiance en SOI et diminue, de fait, la conscience (ce n'est pas un effondrement comme des dissolutions de conscience de certains troubles psychotiques); Celui qui a "trop menti" (il faudrait définir évidemment des seuils qui sont probablement différents selon les individus) se perd tout doucement et ne pourra pas
Cours du 18 mars 05 Qu’est-ce que le plaisir ? Le plaisir concerne l’existence, dans son irréductibilité il s’éprouve. Mais cela ne suffit pas comme pour la douleur, sa question est celle d’une insistance. Car si la douleur reste au-delà du savoir, elle le fait pour elle-même c’est-à-dire pour rien, dans la nécessité que le sensible est pour lui-même. Il en est de même du plaisir, qui n’est pas plus qu’elle connaissance ni l’estimation du plaisant ; de sorte qu’on ne pensera leur distinction la douleur est un mal, le plaisir est un bien qu’à reconnaître d’abord, sous le nom d’insistance, une première communauté d’essence. Qu’est-ce en somme qu’une insistance distinguée ? telle est formellement la question à laquelle nous devons répondre pour penser le plaisir. En quoi le plaisir est-il un bien ? La notion du bien est celle de la finalité, évidemment, mais c’est aussi celle de la représentation. C’est d’ailleurs la définition du bien moral, qu’il soit identique à la représentabilité de son sujet. On parle de bien quand la nécessité qu’un vivant est pour lui-même se réalise, et il le fait à travers un moyen où il se représente. Dire que le plaisir est un bien, c’est dire d’une part qu’il répond à la nécessité que le sujet du monde est pour lui-même – le plaisir sera donc le principe du service des biens – et d’autre part qu’il le fait à chaque fois à travers des réalités où il se représente comme ayant à s’accomplir. Sous le terme de bien, c’est donc la corrélation de la finalité et de la représentation qu’on entend, et c’est de cette corrélation qu’il s’agit dans le principe dit de plaisir, dont on peut dire qu’il définit le monde comme structure. Comme finalité, la nécessité qui définit le bien ce qui doit être » est identique à la reconnaissance d’une valeur qui fasse horizon et par là constitue en monde » son champ d’ouverture. C’est le même de dire que tout vivant est pour lui-même sa propre fin vivre, c’est vouloir vivre et de dire que tout vivant, de lui à lui, se trouve par là même avoir toujours déjà ouvert l’espace d’un monde. La finalité est la structure du monde comme tel on peut interpréter le platonisme comme thématisation de cette évidence. Le plaisir étant un bien, il revient au même de dire qu’il assure le rapport que le vivant est transcendantalement pour lui-même ou qu’il assure le monde d’être le monde. La jouissance contredit le monde et n’est donc pas du côté du bien, alors que le plaisir en est l’assurance. Plus simplement principe de plaisir », principe de vie » ou principe de mondanéité », c’est pareil tout se ramène à une nécessité qui, du sujet à lui-même, se trouve par là même nécessité de compréhension. Il y a un plaisir de comprendre c’est-à-dire de réduire l’altérité, et inversement tout plaisir est une compréhension. Dans la compréhension, c’est le sujet qui compte et non pas l’objet, de sorte qu’on peut la dire mue par le principe de plaisir. Concernant le plaisir lui-même le gâteau que j’ai du plaisir à manger m’assure qu’en lui c’est de moi comme sensibilité qu’il allait depuis toujours en secret. Bref, le principe de plaisir consiste à dire que la vérité est l’affaire exclusive du sujet en tant que, comme sensible, il est à lui-même sa propre affaire. Il est tautologique, à propos de la vie et donc de la représentation, de parler de principe de plaisir ». Principe de plaisir ou nécessité transcendantale d’une définition de la vérité en termes de représentation, c’est la même chose nécessité, pour l’étant, qu’il soit de nature mondaine. Dans le plaisir le monde est assuré comme tel, et d’abord contre l’altérité. Le gâteau n’est un autre qu’en apparence, puisqu’il était déjà fait de la nécessité que ma sensibilité était depuis toujours pour elle-même, sauf que, si l’on peut dire, il ne le savait pas. Qu’il se mette à le savoir, pour garder la même formulation, et c’est le plaisir ! Bien sûr le terme de savoir s’entend ici non pas comme la production d’un ordre idéel qu’il faudra se représenter abstraitement, mais au sens où il est impossible d’avoir mal, ou d’éprouver du plaisir, sans le savoir sans en être la reconnaissance. Au-delà de la nécessité subjective de la compréhension des choses qui définit la vie ici un aliment, là un obstacle, au-delà même de la nécessité, elle aussi subjective, de la compréhension que la vie est d’elle-même dans l’être du vivant, il va de son être, le plaisir est une inhérence de la reconnaissance de soi, de l’implication de soi en soi. La douleur aussi, rappellera-t-on avoir mal, c’est savoir qu’on a mal. Assurément. Sauf que l’opposition apparaît quand on se demande où se situe ledit savoir dans le sujet, ou dans l’objet ? Si c’est dans le sujet comme impossibilité de l’objet, on est dans la douleur, comme on le voit avec l’exemple de la plaque chauffante qui passe du chaud au brûlant. Mais ce pourrait aussi être dans l’objet, comme dans l’exemple du gâteau dont le mangeur reconnaît qu’il impliquait depuis toujours en lui sa sensibilité. Tout plaisir apparaît donc comme un plaisir de la retrouvaille celle de sa propre sensation qui s’entendait jusque là à vide, privée de son objet et qui apparaît comme la vraie nature de l’objet… J’éprouve du plaisir à manger quand je reconnais dans l’objet ce savoir très particulier dont, comme sensibilité, je découvre que j’étais fait depuis toujours, et que j’ignorais la manière dont j’étais ma propre affaire. Je découvre en effet mes goûts dans les mets qui me séduisent et je les aurais toujours ignorés si tel ami voulant me surprendre ou la carte de tel nouveau restaurant ne me les avait présentés. Mes goûts étaient donc indistinctement manque de leur objet et manque d’eux-mêmes, et c’est à partir de cela seulement que le plaisir peut être pensé. Rien là de très étonnant le goût n’est-il pas l’identité du sentant mon palais et du senti le gâteau et par conséquent, pour la réflexion dont la notion de plaisir est inséparable,indistinctement l’aperception de soi par le sujet manquant et l’aperception de son objet trouvé ? Réflexion, justement. Le sujet du plaisir est le sujet de la réflexion celui du bien. La douleur procèderait de la même indistinction ? Non. Tant qu’on est en deçà, dans le froid, le tiède et le chaud, il n’y a assurément pas de différence entre le ressenti de ma main et la qualité thermique de la plaque. Mais quand elle devient brûlante, il n’y a plus d’objet ! La qualité d’être brûlante n’est pas propre à la plaque, ni d’ailleurs celle d’être brûlée à ma main il n’y a plus ni plaque ni main, au sens où celle-ci n’est plus sentante mais simple lieu pour la douleur qui vaut pour elle-même c’est-à-dire pour rien. La douleur ne représente rien la douleur a seulement pour réalité que ça » irradie dans la main. C’est le rien – qu’on distingue donc de l’indistinction du sentant et du senti – qui se mettait à valoir pour lui-même, et donc à la fois contre le sujet et contre l’existence. Dans le plaisir, au contraire, le sujet qui s’assure de lui-même dans l’objet est réassuré je me régale j’ai bien fait de commander ce gâteau », comme est réassuré le monde il y a tout de même de bons restaurants dans cette ville ! » dans une finalité où le premier moment qu’en moi il aille de moi cause le second le monde est ouvert par la différence que je suis avec moi-même. L’objet qui cause le plaisir assure donc le monde d’être le monde dans le moment même où il atteste au sujet que les réalités du monde, appréhendées dans la réparation de leur perte, sont faites du savoir de soi dont lui-même est sensiblement fait, en tant qu’il est sa propre affaire c’est-à-dire son propre manque. Je rappelle qu’être sujet, c’est avoir à être sujet. Cette affaire », on l’a donc compris, c’est la perte de soi dont l’objet du plaisir se définit d’être partiellement la réparation. Par l’objet dont il fait la retrouvaille, le sujet qui manque de lui-même se répare partiellement, et c’est cela qui constitue le plaisir comme un bien. Car si c’est de s’attaquer au sujet comme tel, c’est-à-dire en même temps à travers la possibilité de l’objet pure brûlure et à travers la récusation de la réflexion ça » fait mal et ma réflexion a perdu tout caractère constituant, que la douleur est un mal, il apparaît que le plaisir est un bien d’en être la réparation actuelle, la pièce », si l’on peut dire, étant cette nature que la sensibilité est depuis toujours dans son rapport à elle-même et dont la séduction avoir envie du gâteau est en même temps la méconnaissance et la reconnaissance. Par quoi on mentionne l’espace de la représentation. Si l’on nomme classiquement jouissance » cette nature perdue qu’on retrouve comme la réalité même de l’objet du plaisir, il faut dire que la jouissance est première elle serait la nature du sujet mais aussi celle de l’objet, car on ne jouirait jamais que de ce qui serait déjà en soi-même jouissance et que le plaisir naît de ce qu’elle soit cantonnée dans l’objet avec lequel le sujet est en rapport – ce rapport, ou mise à distance, étant la mondanéité même du monde. Il n’y a de plaisir que mondain par opposition à la jouissance qui est toujours antimondaine, puisqu’elle récuse cette distance, et donc que comme assurance réciproque du sujet et du monde depuis ce rapport du sujet à l’objet. Plaisir que la résistance de l’objet pare à l’insistance du vrai Contrairement à ce qui se passe dans la jouissance, il n’y a de plaisir que par la distance. La distance, concrètement, c’est d’abord que l’objet résiste. Si l’objet ne résiste pas, il n’y a pas du tout de plaisir, mais s’il n’est que résistance, comme dans l’exemple d’un breuvage amer, il n’y en a pas du tout non plus. Bref, c’est la résistance elle-même qui est appropriée, dans le plaisir, qui est un sentiment, c’est-à-dire une réflexion, d’avoir cette appropriation pour objet originel. Les choses qui nous font plaisir le font donc au sens où, en maintenant la distance et donc le manque, elles permettent qu’on revienne réflexivement à soi. Tout plaisir est plaisir de la retrouvaille et ainsi de la constitution récurrente d’un manque qui soit, comme nature secrète de l’objet et méconnue du sujet, la reconnaissance que celui-ci, en tant que sujet, était de son propre enjeu à l’extérieur de lui-même. La question philosophique du plaisir apparaît ainsi l’enjeu réel du sujet lui était extérieur, il ne le savait pas, mais il le reconnaît dans le moment même où il en nie l’altérité le gâteau, on le mange. Telle est la leçon du plaisir, comme tension entre l’insistance de l’existant le goût du gâteau et l’appropriation subjective je le mange parce qu’elle est une réflexion, c’est-à-dire une appropriation de soi par soi la nature secrète du gâteau – il faut le manger pour s’en rendre compte – est la nature méconnue du sujet. Insistons sur cette appropriation de soi par soi que j’indique en opposant le goût secret du gâteau à la méconnaissance de son propre goût par le sujet – indication qui m’est évidemment suggérée par le double sens, objectif et subjectif, de la notion de goût ». Et certes, chacun sait qu’avoir du goût, c’est savoir goûter ce qui a du goût que la matérialité insistante du sensible, et précisément en tant qu’insistante il y a des choses qui n’ont pas de goût elles ne sont que ce qu’il y a à savoir qu’elles sont, amène le sujet à se tenir dans sa propre formalité réflexive. La question du plaisir renvoie ainsi à celle du sens que le sujet est, comme sujet, pour lui-même – dont l’insistance n’est pas la douleur mai la souffrance. Parce qu’il concerne toujours une réalité qui vaut par sa signification et non pas par elle-même, le plaisir renvoie à la souffrance plutôt qu’à la douleur. C’est la faim qui est douloureuse, par exemple, et non pas l’absence du gâteau telle qu’on la découvre, ou plus exactement telle qu’on la constitue rétrospectivement, dans le plaisir qu’on a de le manger. Cette absence est alors une souffrance qu’il faut dès lors considérer comme inhérente au plaisir lui-même. Plus simplement l’objet retrouvé apparaît par là même comme l’objet perdu et que c’est de soi comme souffrant depuis toujours de cette perte il s’agit bien d’une souffrance et non d’une douleur qu’il est la satisfaction. Et si l’on éprouve un plaisir particulier à manger quand la faim commence à nous tenailler, c’est que cette douleur est aussi une souffrance un manque de sens il me faut des aliments or il n’y en a pas que la réponse en termes de plaisir à la question de la vie viendra combler. Dans la souffrance, c’est le sens qui manque. Tout se passe donc comme si le plaisir comblait ce manque non pas avec du réel, comme quand on parle de la satisfaction du besoin, mais avec des réalités qui suscitent la position imaginaire de soi inhérente à la mondanéité de l’étant disponible je rappelle que le monde est l’ordre de la compréhension, ou le domaine du signifié, ou de la disponibilité originelle de l’étant. Pour qu’on parle de plaisir, il faudra donc que l’objet produise un effet de restauration pour une existence subjective dont l’indéfini renvoi de tout à tout ce qu’on peut nommer le sens, par opposition à la signification est la perte. L’image la signification, la compréhension pare à ce renvoi et c’est ce qui procure du plaisir. Sans image, pas de plaisir possible. La compréhension de l’objet, précisément en tant que compréhension et donc institution de soi en sujet imaginaire, vient parer au manque. C’est le procès de parer au manque de sens qui est le plaisir proprement dit – lequel ne résout donc pas la souffrance, mais la repousse au sens où l’imaginaire obture l’irréductibilité de la vérité au savoir. Le plaisir ne réside absolument pas dans la réduction des tensions, non seulement parce qu’il y a des tensions agréables, ainsi que Freud l’admet lui-même, mais surtout parce que cette réduction, cause possible et non pas nature du plaisir, produit un retour du sujet à lui-même – la tension étant au contraire un éloignement de soi. C’est la retrouvaille de soi comme restauration de la dimension représentative des choses, dont on peut à la limite concevoir qu’elles soient remplacées par leur hallucination comme dans l’exemple du sein pour le nouveau-né, que réside le plaisir s’il n’y a à la limite que de l’hallucination, alors le sujet n’est rien d’autre que son propre imaginaire et c’est d’avoir trouvé dans le sein le chemin de cette autarcie que le bébé le constitue en objet de plaisir. Le rapport à l’objet du plaisir est expressément un rapport de compréhension. Dans tous les sens du terme. Non seulement c’est la définition même de l’agréable qu’on le recherche pour importer du plaisir dans notre vie, mais encore l’appropriation elle-même – avec la retrouvaille et donc la perte qu’elle suppose – est un plaisir. Cela signifie qu’il appartient au plaisir d’être son propre redoublement, conformément au concept du sensible qui n’est pas simplement sensible aux réalités mais qui l’est d’abord à sa propre sensibilité. Un vivant est affecté d’abord par ceci qu’il s’affecte lui-même en étant affecté par les réalités extérieures. Le plaisir n’est pas seulement inhérent au compris l’agréable mais encore à la compréhension elle-même dans laquelle le sujet est dès lors assuré, indistinctement par l’objet et par lui-même, d’être sujet pour cette compréhension. Il y a donc une dimension représentative du plaisir, et c’est pourquoi il s’entend expressément à l’encontre de toute vérité. Je disais que la douleur ne peut être réfléchie autrement que comme une menace il se peut toujours que cela devienne pire. Puisque le plaisir relève de la même insistance, il faut indiquer en quoi il consiste. Sa dimension réflexive en est indication il se peut toujours que cela devienne moins réel. Je veux dire qu’il appartient à tout plaisir de nous mettre sur la pente de l’hallucination, et qu’on ne le comprendrait pas sans cette nécessité dont le paradoxe est qu’elle concerne l’existence comme telle – autrement dit la résistance de l’objet à sa compréhension. Car l’objet du plaisir n’est pas un simple existant, mais c’est un insistant au sens où son existence s’entend contre sa compréhension, laquelle se déploie actuellement elle-même comme objet originel du plaisir pour cette raison, précisément. Là même où l’indépendance de l’objet insiste contre une compréhension qui interdirait, à la limite, de distinguer le rêve et la veille, s’impose l’éventualité qu’il ne s’agisse finalement plus que de représentation. C’est que la finalité est inséparable du plaisir, comme tout le monde sait, mais l’essentiel est pour nous d’indiquer que cette finalité est en quelque sorte régressive, puisque la fin du plaisir est l’hallucination l’existence de l’intuitus intellectus où il n’y aurait pas de différence entre concevoir et intuitionner et où l’intuition serait l’assurance que le sujet se donnerait actuellement à lui-même de sa réalité de sujet. Les notions de plaisir, de finalité et de mondanéité sont en stricte corrélation, et la référence au dieu d’Aristote et à son statut de cause finale est particulièrement propre à éclairer cela. En toute réalité agréable, il s’agit qu’elle finalise le monde. Mais en quoi consiste cette finalité ? Réponse en ce que l’insistance qui constitue l’objet du plaisir sans elle la compréhension ne serait pas un acte de réduction ne diffère plus de son intuition, puisqu’en cet objet ne compte que le plaisir qu’il importe, justement, et non pas lui-même. Il appartient donc au monde d’être finalisé sur un accomplissement divin » du sujet à l’horizon des finalités se profile l’éventualité que rien ne compte que soi comme sujet sensible. Ce qui revient bien à rassembler dans cette sensibilité à la fois la conception et l’intuition. C’est pourquoi il appartient bien au plaisir d’être finalisé sur l’hallucination, comme on le voit dans l’exemple du nouveau né pour qui rien ne compte que lui-même comme être sensible, comme être originellement autoaffecté avant de l’être par des réalités qui, de toute façon, ne comptent pas par exemple la mère ou l’hallucination de la mère, pour lui, c’est équivalent. Tel est l’horizon constitutif du plaisir résorber l’insistance dont il procède, comme la douleur où s’en éprouve l’irréductibilité, et faire que rien ne compte que soi. Les êtres voués au plaisir nous donnent cette figure extrême de la misère qu’ils aient réussi à bannir jusqu’à l’éventualité que la notion de vérité, et donc celle d’être mis au pied de son propre mur de sujet, puisse avoir un sens. Non seulement le vrai ne dépend pas des aléas de notre compréhension, mais surtout ce n’est pas d’elle qu’il dépend pour être vrai c’est d’une autorité dont la compréhension est par définition bannie, puisqu’on ne peut pas plus comprendre qu’on autorise l’artiste ne signe qu’en étrangeté radicale à lui-même qu’on ne peut comprendre, pour ce qui s’impose comme vrai, qu’il le fasse. Et certes, s’il y a des raisons à la vérité, alors il n’y a pas d’autorité et ce n’est donc pas la vérité pas de décision singulière mais seulement un choix commun. Personne n’a jamais ignoré que le principe de plaisir » était éthique avant d’être descriptif, et qu’il était la constitution éthique du commun en tant que tel, par opposition au singulier où la question est toujours celle de s’autoriser de soi. Que le plaisir, par la saturation d’imaginaire qu’il engage, réponde à la souffrance et non pas à la douleur, c’est ce qu’on indique également en disant qu’il n’y a de plaisir que du sens – tel que l’unité de l’image peut brusquement le saturer. Pas de plaisir sans image, je viens de le dire, et pas d’image sans que le sens ne soit obnubilé par l’écran et par l’instantanéité. Bien entendu les images qu’on pourrait dire vraies » s’entendent de déconstruire d’abord cette première nécessité elles surprennent par un point d’absence qui les travaille secrètement, mais dont on pourrait dire que la fonction de l’imaginaire, et donc de l’éventuel plaisir, est de l’effacer. Car les vraies images ne sont agréables qu’en tant qu’images c’est par exemple un paysage paisible dans lequel on imagine qu’on pourrait vivre, leur vérité passant dès lors par une déception de cet agrément, par la mise en évidence qu’il reposait sur un malentendu …et brusquement, on aperçoit dans un coin un personnage qui regarde fixement le spectateur !, mise en évidence à partir de quoi seulement on pourra parler de vérité. On le fera hors d’un plaisir qui ne subsistera que comme un moment non vrai, ou alors comme une parade de second degré, comme dans le plaisir paradigmatique de l’intellectuel satisfait d’avoir décodé le tableau, et par là d’y avoir échappé il a été un en tant que » par exemple un professeur brillant alors que le tableau le mettait au pied de sa responsabilité de sujet – puisqu’il le sommait de décider de son statut d’œuvre c’est-à-dire de chose vraie, hors de toutes les raisons qui en disaient la plus ou moins grande valeur. N’oublions pas en effet que du tout venant des productions à l’œuvre, la différence n’est pas de degré mais d’autorité. Le plaisir esthétique, pour rester dans le fil de cet exemple, a expressément pour fonction de barrer cette nécessité quand je reconnais en moi la disposition répondant à la nécessité dans laquelle une certaine œuvre est supposée être plaire universellement, je m’estime quitte de la question de la vérité. Et certes j’éprouve sur le mode de la légitimation que je suis n’importe qui le propre du beau, c’est bien qu’il ait à plaire à n’importe qui au sujet de la réflexion là où, comme vraie c’est ce qu’a produit un auteur, l’œuvre me sommait de changer ma vie », c’est-à-dire, précisément, de cesser de trahir ma propre singularité – la promesse que je suis depuis toujours sans le savoir. On aperçoit donc la fonction métaphysique du plaisir que l’irréductibilité de la vérité au savoir soit occultée par le rapport à l’objet, en tant que ce rapport se met à valoir pour lui-même – puisque c’est la compréhension avant le compris qui est l’objet originel le plaisir est un sentiment. En quoi nous retrouvons la structure qui rend la douleur intelligible que le sensible soit affecté par le fait même d’être sensible avant de l’être par l’objet. Sauf qu’ici il s’agit non pas de la douleur mais de la souffrance, où en effet le sensible s’est toujours déjà affecté lui-même. Dans le plaisir il s’agit que l’imaginaire pare au non sens comme place du sujet en acte. Le sujet de la compréhension n’est pas ce sujet, puisqu’on n’est sujet que sans le savoir et que l’évidence de l’avoir été, dans les décisions, n’apparaît qu’après coup. Etre consciemment sujet, comme on l’est dans ses choix dont le principe de plaisir est toujours le moteur, c’est être un semblant de sujet qu’on ait paré à l’éventualité que le savoir soit faillé. Disons-le autrement la fonction du plaisir est de parer, pour le sujet, à sa propre impossibilité – qui est son existence même de sujet, par opposition à sa vie de semblant. Car tel est l’enjeu du principe de plaisir », dont on peut dire en ce sens qu’il est l’ordre a priori du monde comme tel qu’il n’y ait pas de vrai !Et le vrai, forcément, il insiste à la compréhension. La résistance de l’objet qui conditionne le plaisir doit donc, pour nous, se penser à l’encontre de l’insistance du vrai dans la vie. C’est pourquoi il convient de rapporter la question du plaisir non pas à celle de la douleur, comme on aurait pu l’imaginer en pointant une opposition triviale, mais bien à celle de la souffrance. La vérité et la finalité qui définit le plaisir s’excluent. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut éviter le plaisir puisqu’il est le principal des biens, mais que le principe de plaisir » nomme l’exclusivité à la vérité propre. Dire que nos vies sont gouvernées par le principe de plaisir, c’est dire qu’elles sont à chaque fois la vie de n’importe qui ou, si l’on préfère, qu’elles sont sans vérité. Le surcroît comme distinction de l’insistance La douleur insiste parce qu’elle excède l’existence et que c’est justement cet excès, la pureté du rapport qui n’est plus rapport parce qu’il n’y a plus de termes qui se rapporteraient l’un à l’autre la plaque, la main, qui la constitue comme mal elle vaut en quelque sorte pour elle-même, c’est-à-dire pour rien, depuis l’en deçà de l’existence. La condition première du plaisir étant la résistance de l’objet, on parlera de la même insistance, en ce qui le concerne. D’un autre côté, la dynamique du plaisir est qu’il tende à l’hallucination, à ce que l’existence ne compte plus. Eh bien, c’est à partir de cette contradiction qu’il faut penser la réalité du plaisir, qui ne s’estime mais qui s’éprouve et dont la limite serait – non sera – que les choses agréables ne soient plus rien d’autre, dans leur réalité, que des stimulations cérébrales. Identique à sa propre insistance, le plaisir est le réel de cette contradiction. On devine ce qui est en cause ici le fameux surcroît » dont nous parle Aristote en pointant que l’accomplissement de l’action est, en plus, surajoutée pour rien à sa perfection, le plaisir qui couronne ainsi l’effectuation de l’agent comme agent. Tout le monde est d’accord sur cette observation, qui vaut notamment pour le plaisir de travailler alors que la notion de travail est au contraire plutôt celle de la peine. Or on méconnaît habituellement ce qui est impliqué là que le plaisir est paradoxalement exclusif de la finalité ! Car enfin, c’est l’action qui est faite de finalité, et lui, il vient en plus. Pour rien, donc. Le plaisir a pour caractère paradoxal d’échapper à la finalité qui le constitue pourtant. Ainsi la question de la nature du plaisir répond-elle à celle de sa réalité que je viens d’indiquer. Et certes, la nature du plaisir ne saurait s’entendre extérieurement à sa réalité, puisque le plaisir, c’est qu’on éprouve du plaisir…Bref, mon idée est qu’à l’excès de l’existence qui définit la douleur correspond un excès à l’essence pour la plaisir, précisément en tant qu’il n’y a pas d’essence du plaisir sinon comme celle de l’épreuve de l’identité, à travers la retrouvaille dont on a parlé entre une sensibilité secrète de l’objet et une sensibilité méconnue du sujet. Entendons-nous je ne suis pas en train d’imaginer on ne sait quelle hypostase qui, sous le nom d’essence, aurait assez de réalité et une réalité toute métaphysique ! pour être excédée par quelque chose qui, d’être éprouvé et non pas jugé, relève assurément de l’existence. Je parle ici de la résistance de l’objet au sujet, dans et au-delà de la communauté de nature dont le plaisir est la reconnaissance je reconnais comme la nature secrète du gâteau le rapport de sensibilité que j’étais avec moi-même, mais cette reconnaissance est une épreuve et non un jugement, en ce sens que cette nature secrète du gâteau, je ne puis la reconnaître qu’à la méconnaître, puisque c’est bien du gâteau qu’il s’agit, et pas de moi. La résistance du gâteau, qui existe bien en lui-même et n’est en rien comparable à une annexe de mon palais, a ma propre méconnaissance de sa nature secrète » pour répondant. C’est d’être séparé de cette nature qui est pourtant la mienne que je dois l’éprouver et non pas simplement la reconnaître comme je reconnais de loin une personne dans la rue. Le plaisir est une épreuve de la division subjective en même temps qu’il est l’expérience de sa réparation. A propos de l’objet cette épreuvequ’on fait du méconnu en tant que tel est en même temps l’expérience de sa reconnaissance. Tel est donc le secret, qui permet enfin de penser ce surcroît » dont nous avons compris qu’il correspond à l’insistance de la douleur au-de là de chacun des termes du rapport brûlure comme rapport entre un brûlant et un brûlé, alors qu’il n’y a plus de plaque et que la main est un pur lieu. L’épreuve et l’expérience, comme je l’ai dit souvent, sont exclusives l’une de l’autre et j’ai l’habitude de l’indiquer en rappelant que l’épreuve marque alors que l’expérience enrichit. Eh bien dans le plaisir, on ne niera pas qu’on ait quelque chose comme un enrichissement et, contrairement à ce qui se passe dans la douleur, absolument pas une marque si le plaisir marque, c’est qu’il était en même temps, et le plus souvent de manière inconsciente, jouissante on a été subverti de jouir. D’un autre côté, il n’y a de plaisir que par la résistance de l’objet, et donc que par l’épreuve qu’on fait de son altérité. Altérité pure, par conséquent, et expressément réflexive. Kant nous a faire reconnaître la nécessité de maintenir la dimension réflexive du plaisir. J’en déduis que l’épreuve ne concerne absolument pas l’objet, mais – dans la pure réflexion, donc – son altérité. L’objet, lui, on n’en fait pas l’épreuve on en fait l’expérience. Or comme il n’y a pas de réflexion de la nature de l’objet, tout entière mobilisée qu’est la réflexion par l’altérité en tant que telle, autrement dit par la résistance dudit objet, cette expérience qui devrait donner lieu à un savoir ne le fait évidemment pas. Reste donc un enrichissement, qui est le reste réflexif de l’expérience, mais qui n’est pas un savoir, puisqu’il n’y a pas de position pour soi de la nature de l’objet. L’expérience enrichit à cause de sa dimension réflexive, et ici la réflexion ne trouve rien qui la détermine le plaisir ne fait pas connaître. Eh bien je propos de voir dans cet enrichissement pur – qu’on pourrait aussi désigner à travers l’oxymore d’une expérience sans le savoir » la nature propre du plaisir. J’insiste sur l’idée d’oxymore une expérience est une mobilisation de savoir en vue d’un surcroît de savoir. Eh bien je dis que c’est expressément de ce surcroît qu’il s’agit dans l’indication donnée par le Philosophe le surcroît du savoir résultant sur le savoir mobilisé, sauf qu’ici, la résistance de l’objet à tout savoir le plaisir ne se donne pas à penser mais à éprouver non dans le concept mais dans l’existence fait de ce surcroît un pur surcroît. Ce que j’indique donc en parlant d’expérience sans le savoir. Nul ne peut nier que le plaisir, qui n’enseigne rien de la nature des choses, ne soit un bien qu’on ait à s’approprier. Une richesse, donc ce qui reste de l’expérimenté… quand le savoir ne compte pas alors même qu’on est en train de l’identifier à la vérité puisqu’on est dans l’horizon de l’expérience. On ne peut donc suivre entièrement Aristote qui dit que le plaisir vient par surcroît celui-ci n’est pas la modalité de sa survenue le plaisir, qui reste alors impensé, viendrait on ne sait d’où ni pourquoi pour couronner l’action accomplie mais sa nature même la distinction actuelle de l’épreuve et de l’expérience. Dans un vocabulaire différent, je forgerais alors la notion de secondarité de la jouissance ». A mon avis, cette définition serait juste elle indiquerait que la jouissance est originaire et que le plaisir s’entend d’une secondarité conquise sur elle, dans l’exclusivité à la détermination dont elle est littéralement faite et que la réflexion reprendrait alors. Mais elle me semble trop abstraite. Ayant pensé le plaisir à partir de l’insistance propre à la douleur et l’ayant rapporté à la souffrance, je préfère articuler sa définition à la question du savoir, telle qu’elle apparaît dans les paradoxes de la réflexion qui est à la fois épreuve et reconnaissance. Je parle donc de l’écart, dont la subjectivité est forcément faite d’où le principe de plaisir » comme nécessité transcendantale, entre l’épreuve et l’expérience. Voilà. Je pense avoir répondu aux principales questions que posait la notion de plaisir. Nous reviendrons à la souffrance dans les prochaines séances. Je vous remercie de votre attention.
Voiciles corrigés de philosophie, première épreuve passée ce jeudi par les candidats des séries générales et technologiques au Bac 2017. Consultez ici les sujets du Bac Philo 2017 en
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de Word Lanes Action faite de soi-même, sans réflexion. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Tout sur le Jeu Word Lanes Spontanée C’était la solution à un indice qui peut apparaître dans n’importe quel niveau. Si vous avez trouvé votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet principal dédié au jeu dont le lien est mentionné dans le corps de ce sujet. Vous allez y trouver la suite. Bon Courage Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'énigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar
End’autres termes, il n’y a pas de conscience « en soi », il n’y a pas de conscience pure, close sur elle-même : il n’y a pas de conscience sans objet. La conscience ne peut pas exister seule ; elle est relation, rapport avec ce qui n’est pas elle, ou bien elle n’est pas. Ainsi, de façon générale, la conscience rencontre les résistances que le monde lui oppose en général
Jean-Paul Sartre est le philosophe français le plus lu et commenté à travers le monde. Certains n'hésitent pas à faire du XXème siècle celui de Sartre, tant sa philosophie a bouleversé le paysage intellectuel Bernard Henri-Lévi affirme même que le 20ème siècle serait Le siècle de Sartre Sartre est un penseur total, un intellectuel “celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas“, qui s'est intéressé à la politique, à la littérature, au théâtre, au cinéma ou encore à des domaines plus insolites, comme la musique il a écrit plusieurs chansons pour Juliette Gréco La conscience humaine, selon Sartre, est pouvoir de néantisation et liberté elle s’oppose en tout point à l’en-soi, l’être plein, massif et opaque des choses. Ainsi, condamné à une liberté absolue, l’homme doit-il inventer son chemin. Sartre, la Contingence et la Nausée Le point de départ de la philosophie de Sartre ne se situerait-il pas dans la Nausée », ce sentiment privilégié et doté d’une signification quasi ontologique ? – Antoine Roquentin, héros du célèbre récit La Nausée, expérimente soi-même comme chose non nécessaire au milieu du monde comme chose parmi les choses, c’est avoir La Nausée ». – Ce que je saisis alors, c’est la contingence de l’existence, privée de raison et de nécessité, n’ayant jamais, en soi, sa raison d’être. Le monde des existences n’est pas celui des explications et des raisons. – Exister, c’est être là, simplement, sans nulle nécessité. Sartre applique également à l’existence non nécessaire le terme de facticité elle désigne le fait que les choses sont là, comme elles sont, sans nécessité et sans raison. – Je suis là, parmi elles, et découvre ainsi ma facticité originelle. Mais, sur le fond de cette expérience première, autre chose va se dessiner la prise de conscience du projet humain, édifiant librement le sens et les valeurs au sein même de la gratuité et de l’absurde, l’absurde se définissant comme ce qui est par-delà toutes les raisons, ce qui ne saurait être justifié de manière rationnelle. Sartre, l'existence et la liberté La création humaine est, en effet, libre. Chez Sartre, j’existe et je suis libre, sont deux propositions rigoureusement synonyme et équivalentes. – qu’est ce qu’exister dans le vocabulaire sartrien ? ► Exister, c’est être là, et dans un univers absurde et contingent, se construire et imprimer sa marque sur les choses. ► Il n’y a pas d’essence humaine figée et préétablie, essence qui précéderait l’existence. ► L’homme surgit dans le monde et il y dessine sa figure – Mais comment cette équivalence de l’existence et de la liberté est-elle possible ? ► La liberté humaine désigne, chez Sartre, cette possibilité qui nous est donnée de mettre à distance, à tout instant, la chaîne infinie des causes. ► La liberté est ce pouvoir que détient, en permanence, la conscience de néantiser, c'est-à-dire de faire apparaître le néant sur tout fond de réalité, de pulvériser les diverses déterminations, motifs ou mobiles, de choisir – l’idée de choix se définissant, au fond, chez lui, par celle de conscience. ► La possibilité de dire oui » ou non », de choisir, ne se distingue guère, dans ces conditions, de la conscience, de la saisie de nous-mêmes, au-delà de tout motif et de tout mobile. Cette liberté, nous l’expérimentons tous dans l’angoisse, véritable sentiment métaphysique qui nous révèle notre totale liberté, saisie réflexive où la conscience est prise de vertige devant elle-même et ses infinis pouvoirs. – L’angoisse désigne donc ce saisissement de la conscience devant elle-même, ce sentiment vertigineux des possibles. – Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas être libre ce mensonge à soi et sur soi, où je lutte contre l’angoisse, où je me cache ma liberté porte un nom, c’est la mauvaise foi. ► Est de mauvaise foi, la conscience qui pratique le mensonge à soi-même, pour échapper à l’angoisse et à la difficulté de la liberté, qui se rend aveugle à son infinie liberté. ► La mauvaise foi et l’esprit de sérieux menacent sans cesse la conscience. ► Si la mauvaise foi désigne, en effet, ce mensonge à soi même, par lequel la conscience s’efforce de fuir sa liberté et son angoisse, l’esprit de sérieux peut, lui aussi, nous pétrifier ». ► En quoi consiste-t-il ? en cette attitude par laquelle, bannissant l’inquiétude et l’angoisse, nous préférons nous définir à partir de l’objet L’esprit de sérieux considère que les valeurs sont données et non pas créées, qu’elles sont indépendantes de la subjectivité humaine Les valeurs seraient dans le monde, avant l’homme ; ce dernier n’aurait qu’à les cueillir. Mauvaise foi et esprit de sérieux autant de fuites devant notre infinie liberté. ► C’est dans cette perspective qu’il faut définir le salaud, au sens sartrien du terme, comme celui qui, par mauvaise foi, se dissimule le caractère gratuit et injustifiable de l’existence Le salaud considère son existence comme nécessaire alors que toute existence est injustifiée et gratuite Toutes ces analyses sur l’angoisse, la liberté et la mauvaise foi renvoient au mode d’être de l’existant humain, ce pour-soi qui s’oppose en tout point à l’en-soi – Alors que l’en-soi constitue une plénitude d’être il désigne les choses qui sont ce qu’elles sont, dépourvues de conscience… – le pour-soi représente la manière d’être d’un existant qui jamais ne coïncide avec lui-même. ► Échappement permanent à lui-même, il n’est jamais tout à fait soi. ► Sans arrêt, il se sépare de lui-même. – Alors que l’en-soi est opaque à lui-même, rempli de lui-même… – le pour-soi est le mode d’être d’une conscience qui s’évanouit perpétuellement, simple mouvement de transcendance vers les choses. La conscience n’est rien d’autre que le dehors d’elle-même et c’est cette fuite absolue, ce refus d’être substance » qui la constituent comme conscience. Ainsi, le pour-soi est un être qui se caractérise comme mouvement et projet d’être. Cette notion de projet est, en effet, centrale – Nous existons comme projets ; – Nous nous jetons perpétuellement en avant de nous-mêmes, vers l’avenir, vers ce qui n’est pas encore. – Le pro-jet du verbe projicere, jeter au loin est cet acte par lequel nous tendons, de toute notre liberté, vers le futur et les possibles. Ainsi sommes-nous totalement libres et totalement responsables la responsabilité représente, chez Sartre, cette prise en charge totale de son destin par l’existant humain qui crée sa nature et crée le monde. Mais, en cette invention et ce jaillissement permanents que représente la liberté du pour-soi, je semble constamment sous une menace, celle qui nait de la présence et du surgissement d’Autrui dans le monde. Sartre, Autrui et l’action collective Que représente, pour moi, autrui ? Il désigne fondamentalement, l’Autre, le différent, c’est-à-dire un moi qui n’est pas moi ». Autrui, c’est, en effet, celui qui n’est pas moi et que je ne suis pas. N’y a-t-il pas ici l’annonce d’une menace, voire même d’une chute originelle ? C’est bien ce qui se passe dans la réalité selon Sartre. – Du fait même que je m’offre dans le monde comme un quasi objet » sous le regard d’autrui, je tombe » véritablement au niveau des choses, et ce du fait de la liberté du sujet qui me regarde et me juge… l’enfer, c’est les autres », selon la fameuse formule du huit clos. Néanmoins, si nos existences sont, bien souvent, tordues » et viciées », du fait des duels » de conscience qui surgissent ainsi, l’homme peut toujours retrouver des relations de réciprocité avec autrui, en particulier au niveau de l’action historique. – Dans la Critique de la raison dialectique, Sartre s’attache, en effet, à la praxis historique commune, où les sujets s’unissent et se ressemblent. – Cette praxis libre désigne un dépassement collectif des conditions matérielles et ce, dans le cadre de l’action historique. ► Sartre est, en effet, proche, à cette époque, de la doctrine marxiste et la praxis représente, dans cette perspective, un projet organisateur commun où les différentes consciences s’efforcent, ensemble d’atteindre une fin. ► Au sein de cette vision globale, Sartre s’attache au groupe, rassemblement unifié par une praxis commune, par une communauté d’action. La foule qui prend d’assaut la Bastille forme un groupe. Au contraire, les rassemblements sociaux sans unité véritable, sans visée interne unifiante ex une queue de voyageurs attendant l’autobus, représentent ce que Sartre appelle des séries, collections d’individus séparés et atomisés. Le groupe incarne le projet historique libre alors que la série se vit sous le signe des praxis engluées, dans un monde où la liberté, sans être perdue, est néanmoins menacée. Le mérite de Sartre est donc de s’être attaché à l’historicité, définie comme appartenance objective à une époque. L’homme est un être historique, qui existe temporellement et collectivement. Cet intérêt pour l’historicité humaine, s’il est apparu très tôt dans les écrits de Sartre, est tout particulièrement net à partir de 1960. Toute l’œuvre de Sartre tourne autour de la notion de liberté, décrite individuellement, mais aussi dans sa dimension collective ou historique. Sartre est le philosophe de la liberté à l’œuvre dans le monde et les choses, de la responsabilité construisant les valeurs et l’univers humains. Repères Clés Jean Paul Sartre Naissance - Mort 1905 - 1980 Oeuvres majeures L’Etre et le Néant L’existentialisme est un humanisme Huis Clos Les mains sales La Nausée Critique de la Raison Dialectique Cahiers pour une morale Critique de la Raison Dialectique Principaux concepts Liberté, Angoisse, Pour-soi / En-soi, Néant, Conscience, Nausée Influencé par Heidegger, Hegel, Husserl, Kierkegaard, Freud Inspirateur de Simone de Bauvoir, Camus, Merleau Ponty Oeuvres majeures de Sartre – L’imagination 1936 – La Nausée 1938 – L’Etre et le Néant 1943 – L'Existentialisme est un humanisme 1946 – Critique de la raison dialectique 1960 – L'Idiot de la famille 1971-1972
Mêmesi la lucidité ne rompt pas la dépendance, « on y gagne du moins de cesser de se croire complice de l'oppression du fait qu'on ne fait rien d'efficace pour l'empêcher » 2. La lucidité apparaît ainsi comme une ressource morale fondamentale pour se préserver soi-même et rester ancré dans le monde.
Avec le chant des oiseaux et le vent dans les feuilles, le doux murmure de l’eau dans un jardin crée instantanément une ambiance zen et relaxante. La façon la plus simple d’arriver à ce résultat est de mettre en place une petite fontaine. Vous en trouverez de toute sorte en magasin mais si vous êtes un adapte du fait maison et de la personnalisation, alors vous préférerez évidemment la créer vous-même pour un coût modique! Pour y arriver facilement, je vous propose ce guide pas à pas pour réaliser une jolie fontaine d’extérieur en pierres. Il s’agit d’une traduction / adaptation du tutoriel du site Instructables. Fontaine de jardin faite maison © Étape 1 comprendre le système et faire quelques achats Fonctionnement de la fontaine © Avant de vous lancer, il faut comprendre le fonctionnement de cette fontaine DIY et voir les quelques achats indispensables pour la faire fonctionner. Son principe est classique l’eau est propulsée dans un tuyau grâce à une pompe, pour ensuite s’écouler vers le bas le long d’une sculpture », le tout en circuit fermé pas besoin d’une arrivée d’eau. Cette sculpture » peut être en divers matériaux qui résistent à l’humidité. Dans cet exemple, nous utilisons des pierres classiques que vous pouvez parfois trouver dans votre terrain ou le long d’un chemin champêtre. Mais si vous préférez, des pavés, des pièces de métal ou encore des morceaux de poterie peuvent convenir. Dans tous les cas, le système reste le même il commence par un réservoir d’eau placé dans un trou dans le sol. Au-dessus, un grillage à mailles rigides empêche les débris de pénétrer dans cette cuve. Il est surmonté d’un support, constitué d’un matériau solide et résistant à l’eau comme des petites poutres ou planches solides en bois composite, qui aura pour rôle de supporter la fontaine au-dessus du bassin. La pompe est le cœur du système. Elle se trouve immergée dans le réservoir et elle a pour rôle de faire circuler et de filtrer l’eau qui ruisselle depuis le haut de la fontaine. Celle-ci est électrique, il faudra donc placer la construction à proximité d’une prise. La pompe doit toujours rester accessible, même après la réalisation de la fontaine pour son entretien nettoyage du filtre et son hivernage. Il faudra donc penser à créer une trappe dans le maillage pour pouvoir la sortir. Le grillage et le support pourront être cachés par des petites pierres ou du paillage. Enfin, vous aurez besoin d’une vanne pour régler le débit et ainsi opter, selon votre humeur, entre un filet d’eau calme et un geyser! Certaines pompes permettent ce réglage, dans ce cas, la vanne n’est plus nécessaire. Les achats Une pompe elle est disponible en jardinerie ou sur notre comparateur de prix. Il faudra en prendre une immergée. Optez pour un modèle avec un débit maximum de 900 litres par heure, au-delà, ce serait trop puissant pour une fontaine basique avec le tuyau de sortie de 15 mm 1/2″. Voir les modèles à 900 litres/heure. Un tuyau 1/2″ 15mm de préférence en cuivre mais du plastique rigide devrait aussi être adapté il servira à transporter l’eau vers le haut. La longueur du tuyau doit faire 60cm de plus que la hauteur de votre future fontaine. Un bassin / réservoir étanche vous pouvez utiliser un bac de rangement en plastique ou encore une bassine / un sceau de maçon utilisé pour faire le mortier. Il faut que ce soit assez grand pour accueillir la pompe et l’eau. Des pierres ou d’autres matériaux pour créer le corps de la fontaine. Choisissez-en qui s’empilent facilement. Dans le cas de pierres, elles doivent avoir des faces plates. Même si le tuyau central en cuivre fournira un certain maintient, il est préférable que les matériaux tiennent d’eux-mêmes. Des petites roches, du gros gravier ou un autre paillage en terre cuite ou en verre pour camoufler le dessus de la fosse. Un seau de 20 litres devrait être suffisant. Un raccord 1/2″ par 1/2″ femelle pour relier la pompe au tuyau il est possible qu’il soit fourni avec la pompe. Une vanne 1/2″ pour régler le débit de l’eau si la pompe n’inclut pas cette fonctionnalité. Une grille pour protéger la pompe contre les débris. Elle peut être en différents matériaux tant qu’ils ont un cadre bien rigide. Le tout assez grand pour couvrir la surface du bassin. Le support pour soutenir la fontaine, comme par exemple des petites poutres ou planches en composite. Du gravier de drainage pour mettre dans et en dessous du bassin. Environ 40kg. Un tuyau PVC 1″ 25mm pour passer le cordon d’alimentation de la pompe jusqu’à la prise. Étape 2 creuser le trou A l’aide d’une pelle, creusez un trou 5cm plus profond de la hauteur du bassin et aussi large. Puis faites une tranchée étroite et peu profonde entre la fosse et la prise électrique la plus proche. Création de la fosse © Étape 3 installer le bassin et conduit Déposez un lit de 5cm de gravier de drainage dans le trou. Placez le réservoir servant de bassin au-dessus des gravillons. Si nécessaire, décalez le gravier pour que la bassine soit bien stable. Mesurez la distance entre la prise et le bord du bassin. Coupez un morceau de tuyau PVC de cette longueur. Passez une ficelle dans le conduit et accrochez un bout de celle-ci à la fiche électrique de la pompe. Tirez le cordon électrique à l’intérieur du tuyau. Scotchez fermement la prise au bout de la conduite de manière à ce qu’elle ne puisse plus repartir en arrière. Placez le tuyau dans la tranchée et remblayez par-dessus. Mise en place du bassin © Étape 4 monter les pièces Placez la pompe au centre du bassin. Mettez la grille au-dessus du réservoir. Faites une marque juste au-dessus de la sortie filetée de la pompe là où va sortir l’eau, ainsi qu’un niveau du bord le plus proche du conduit PVC. Mise en place de la pompe © Étape 5 faire une ouverture Avec des gros ciseaux ou une pince coupante selon la dureté du matériau qui sert de grille, découpez un cercle de 2,5cm de diamètre au niveau du repère centrale. Ensuite, créez une trappe à trois cotés au niveau de la marque proche du conduit PVC contenant le fil électrique de la pompe. Faites en sorte que l’ouverture soit assez grande pour vous permettre d’atteindre et d’extraire la pompe pour son entretien. Création d’un trappe dans le grillage © Étape 6 brancher le tuyau et pompe Si vous devez installer une vanne pour réguler le débit de l’eau coupez un bout du tuyau en cuivre de 10cm. Dévissez les raccords de serrage des extrémités de la vanne. Faites glisser un écrou de la vanne, puis l’anneau en laiton sur la plus grande section du tuyau. Insérez le tube dans l’une des extrémités de la vanne puis serrez à la main l’écrou sur l’anneau. Fixez le petit morceau du tuyau à l’autre extrémité de la vanne, de la même façon. Vissez l’extrémité filetée du raccord sur la sortie de refoulement de la pompe. Prenez à part l’autre extrémité et faites glisser l’écrou puis la bague sur la partie courte du tube en cuivre. Connectez le tuyau à la pompe avec le raccord. A l’aide d’une clé à molette, serrez les écrous qu’un quart de tour supplémentaire. Vous voyez, avec une pompe ayant une fonction de régulation de débit intégrée, le travail d’assemblage est diminué. De même, avec un tuyau en plastique rigide, c’était peut-être moins solide, mais c’était beaucoup plus simple pour les raccordements. Versez une couche de 5cm de gravier de drainage au fond du réservoir. Replacez la pompe au centre du bassin avec le tuyau en l’air. Faites glisser le grillage le long du tube et placez bien la trappe d’accès au niveau du cordon électrique. Raccord de la pompe au tuyau © Étape 7 mettre en place le support A l’aide d’une scie à main, coupez les éléments formant le support de façon à ce qu’ils dépassent de quelques centimètres de chaque côté de la fosse. Posez-les au-dessus de la grille. Mise en place du support © Étape 8 percer les pierres Empilez les pierres pour créer un ensemble esthétique. Numérotez la face inférieure chaque élément au crayon afin de connaitre l’ordre. Désempilez. Posez une pierre sur un sol meuble ou sur du gravier. En utilisant une perceuse à percussion équipée d’un foret à béton de 16mm, percez le côté plat de la pierre. Répétez l’opération pour toutes les roches. Gardez un seau d’eau à proximité. Versez-en un peu par intermittence sur la pierre pour la garder humide et le foret froid pendant que vous travaillez. Perçage des pierres © Étape 9 assembler la fontaine Enfilez les pierres le long du tuyau en cuivre jusqu’à qu’elles soient toutes empilées et équilibrées. Marquez le haut du tube à l’endroit où les pierres s’arrêtent. Retirez celle du haut et couper le tube en cuivre 0,5cm en dessous de la marque. Remettez la roche. Remplissez le bac avec suffisant d’eau pour qu’elle recouvre de 10cm le haut de la pompe. Ouvrez la vanne si vous en avez installé une. Branchez la pompe, allumez-la et vérifiez le débit. Ajustez la pression avec la vanne. Assemblage © Étape 10 les finitions Dirigez l’écoulement de l’eau en faisant pivoter les pierres empilées. Calez des petits cailloux dans les interstices pour maintenir la structure stable. Pour rendre le dispositif pérenne, coupez l’eau et mettez des touches de colle silicone transparente entre les pierres. Laissez sécher avant de faire circuler l’eau à nouveau. Une fois l’écoulement de la fontaine à votre goût, fermer la trappe du grillage et camouflez-le avec de petites roches ou un autre paillage résistant à l’eau. Vérifiez le niveau d’eau du bassin régulièrement, surtout quand il fait chaud et remplissez pour garder la pompe immergée en permanence. Finitions © Ça vous a plu? N’hésitez pas à m’envoyer les photos de vos réalisations info
Avantde passer à l’action, c’est-à-dire choisir un premier emploi, changer d’entreprise, trouver une nouvelle situation, il est évidemment nécessaire de se faire connaître de ou des personnes qui prendront la décision. Mais encore faut-il se connaître soi
Ne suffit-il pas de se battre contre les autres , Il faut aussi se battre contre soi-même...! et c'est le plus difficile combat car ton pire ennemi , c'est toi ..!Les autres, ils peuvent devenir des amis bienveillants ,aprés coup Mais ton toi ne te fera pas de cadeau, Implacable et sourd a tes suppliques .Et puis, tu dois vivre avec lui ..il est là , present tout les jours, pour mieux te donner mauvaise conscience. Il te juge, te jauge face a certaines situations Il te rappelle que c'est lui le patron et qu'il est prêt a te punir, si tu avait l'intention de le trahir. "Prends soin de toi", dise les psychologues mais de qui parlent t'ils....!? de celui qui est prêt a te blamer si facilement ,ou de celui qui souhaiterait s'echapper de sa realité. ..!? et fuir. C'est là ou la théorie boudhiste prends son importance, Ne regarde pas ton passé et tes regrets, ou ton future, avec angoisse mais vit le présent , vit Mindfulness "Bien , j'adhere totalement a ce concept "Mais le Monde nous permet-il de vivre ainsi...!? Peut-on etre admirateur, heureux , dans un monde si difficile, si chaotique .?ou il faut toujours prévoir, planifier, lutter ..!Peut-on réunir les deux moi pour enfin, vivre en paix....!? .Je crois qu'il faut "une force interieure "être heureux dependrait donc de sa force interieure ,L'avoir, c'est magnifique L'acquérir, c'est bien plus difficile ."Créer , s'engager, positiver ce sont sans doute les ingredients . 46 154 63 67 491 55 209 279

action faite de soi meme sans reflexion